L’histoire de la CNBF est liée à celle du droit de plaidoirie. Inspiré par les ordonnances royales de la fin du XVIIe  siècle, le droit de plaidoirie fut conçu comme la contrepartie du service public, permanent et gratuit, rendu par le Barreau français sous forme de rémunération des anciens « procureurs et avoués ».

Les premières caisses de retraite et de prévoyance pour les avocats sont nées de la loi du 31 décembre 1921 marquant l’évolution majeure du système de protection de la profession : placé sous le contrôle des ordres, le droit de plaidoirie sera, dans un premier temps, destiné à financer allocations et secours des avocats.

Les caisses de prévoyance vont fonctionner de manière autonome. Toutefois, seuls les plus grands barreaux seront en capacité d’assurer des pensions substantielles. La création de la CNBF en 1948 en tant que section professionnelle de la CNAVPL, puis sa transformation en organisme autonome en 1954, permettront d’assurer une égalité de droit à l’assurance vieillesse pour l’ensemble des avocats et ce quel que soit leur barreau auquel ils sont inscrits.