L’assemblée générale des délégués de la CNBF a décidé de ne pas revaloriser la pension de retraite de base par anticipation à 2023.

Constatant que la pension avait évolué au cours des 10 dernières années sans accumuler de retard contrairement au régime général (qui se voit contraint de rattraper son retard à hauteur de 4%), l’assemblée a pris acte de la revalorisation des pensions CNBF calculées sur l’AVTS à hauteur de 4% par application des textes en vigueur à effet du 1er juillet 2022 – soit les pensions les plus faibles calculées avant 2017 sur une carrière inférieure à 15 ans de barreau.

A quelques semaines de l’examen du montant des pensions pour l’année prochaine, l’assemblée se saisira de nouveau du sujet dans un mois, pour fixer le montant pour 2023.

Dans tous les cas, la CNBF, organisme autonome géré par les avocats pour les avocats, doit mesurer très précisément la portée de toute décision en termes d’équilibre à moyen et long terme et de conséquences sur les cotisations, dans un souci d’équité intergénérationnelle. L’équilibre doit être trouvé entre les cotisants et les retraités dans une vision à long terme, en préservant l’autonomie de la CNBF.

Dans ce souci de préserver l’autonomie de la Caisse, d’améliorer son fonctionnement, et d’apporter en matière d’aide et action sociales des réponses plus rapides et plus larges aux avocats, l’Assemblée générale a adopté à l’unanimité la réforme des statuts de la Caisse.